Le site d’intervention est un parc paysagé. Cet environnement végétal vient unifier les différentes composantes du projet urbain, composé des deux écoles et de la maison de quartier. L’enjeu de la proposition est d’inscrire les constructions dans un tissu urbain à dominante pavillonnaire où le parcellaire est très marqué par des murs qui séparent les différentes entités foncières les unes des autres, tout en préservant un maximum de surface pour le parc paysagé. 
 

L’école maternelle offre des espaces récréatifs extérieurs en continuité visuelle avec le parc, cette fluidité agrandit d’autant l’espace. L’école maternelle s’inscrit à l’est d’un mur qui emprunte le tracé parcellaire existant depuis la rue Forest au nord, jusqu’à l’école Bizet existante au sud. 

Ce mur délimite le plein et le vide, il sert de limite construite, il définit la façade est du parc. La totalité des espaces de la maternelle se développe le long de ce mur, à la fois limite et trait d’union spatial. 

Les espaces de loisirs et périscolaires sont regroupés au sein d’un « pavillon » de forme elliptique facilement identifiable par les usagers. Il est totalement orienté vers le parc dans toutes les directions. 

Le volume du centre de loisirs est conçu comme le « pavillon » du parc, il l’habite et rayonne par sa géométrie dans le paysage. 

Entre le centre de loisirs maternel et le paysage du parc, la continuité dedans-dehors est totale, la clôture qui délimite la cour de récréation de l’espace public, dessine une forme souple et courbe qui renforce cette continuité spatiale. La clôture offre des formes rondes et douces, elle démarre au sud contre Bizet, elle traverse le parc puis vient s’enrouler autour du centre de loisirs, elle devient façade, le CLAEM appartient spatialement au parc et à l’école. 
 

Une implantation issue du tracé parcellaire, accompagnée d’une géométrie simple, permettent de construire un projet dans sa globalité autour du parc, l’espace paysagé n’est pas résiduel, le travail sur les vides complète celui sur les masses bâties. 

La structure porteuse bois omniprésente dans les bâtiments neufs et l’homogénéité du vocabulaire architectural dans les façades, rendent cohérentes les différentes interventions les unes par rapport aux autres, il s’agit bien d’un seul projet structuré autour du parc. 

 
Equipe : MCI THERMIQUE (BET Technique Electricité, Fluides), INGEBA (BET Structure), TCE (Economiste), TESSON (Paysagiste), CREACEPT (Cuisiniste)