Le collège cherchera les grandes lignes du paysage pour créer des relations fines avec son environnement, tisser des tensions contribuant à renforcer sa présence et d’établir des correspondances avec le contexte existant. Ce travail sur l’épaisseur et l’entre-deux permet l’intégration du paysage dans les bâtiments, l’abandon de l’urbanisme de géométrie et une acuité plus « sensible » portée au contexte. Par ses vibrations et sa volumétrie, notre projet s’ancre avec force sur un territoire avec lequel il établit de subtils liens. Misant sur la matérialité et son patio pour capturer l’environnement, le projet offre une lecture nouvelle du Collège Benjamin Franklin. A la notion d’intégration, le projet préfère celle de «résonance» plus propice à définir la stratégie déployée pour restructurer ce Collège.